Les lieux et les édifices de la mort – cimetières, chapelles, tombes et tombeaux – reflètent la place qu’elle occupe dans une société. D’une prise en charge symbolique religieuse, nous sommes passés à un paradigme médical.
Dans ce changement, l’architecture n’a peut-être pas perdu les moyens de l’accompagnement qu’elle a jusqu’alors apportés aux vivants. En revanche, les codes se sont diversifiés, particularisés, singularisés. C’est la capacité à faire société dans cette diversité, jusque dans la mort, entre croyances religieuses plurielles et athéisme, qui doit aujourd’hui être interrogée."
Au sommaire :
La mort, toute une histoire
L'architecture funéraire, un savoir perdu ?
"Il faut bien que le mort soit quelque part"
.Extension du cimetière San Cataldo, Modène, Aldo Rossi & Gianni Braghieri, 1971
.Mémorial des guerres en Indochine, nécropole nationale de Fréjus, Bernard Desmoulin architecte, 1993
.Cimetière d'Igualada, Catalgone, Carme Pinos & Enric Miralles architectes, 1994
.Cimetières de Valbonne, 2006, et de Roquebrune-Cap-Martin, 1992, Marc Barani architecte.
"Entre le jour et l'ombre, un peu d'espace"
Cimetière de Grammont, Montpellier, 2022 phase 1, Agence Traverses
Le mur, écran révélateur de l’existant comme du lointain
Cimetière de Sablonceaux, extension 2014, agence A6A associée à l'Atelier Archipel
La géométrie, symbolique retrouvée et poétique du paysage
Cimetière de Saint-Antonin-sur-Bayon, 2023, Atelier Régis Roudil architectes
À la vie, à la mort
Cimetière des bois, Stockholm, Gunnar Asplund & Sigurd Lewerentz, 1915-1961